Forum Lacaravane.com

Pourquoi pas de jolies oeuvres personnelles
Pour Elles, n'ayons pas peur des mots ...
rédigeons tout ce qu'il faut pour aller plus haut
l'humble poésie n'en sera que plus belle

Moi, écrire sans prétention ...
soit citation, ou poésie ...
... à lire sans modération
... rechercher la polysémie

Textes ou proses connus
Mignonne allons voir si la prose
un jour Elle se métamorphose
Cybèle, si belle ingénue

suite au sujet : http://www.lacaravane.com/forum/viewtop ... 6&start=30

ô porte
- Une Petite porte qui claque,
de grosses claques qui portent !!!
Le petit roi se comporte :
est-il en quête d'un aphrodisiaque ?

- Mince une porte qui pince,
pince qui porte mais coince.
- La porte couine et grince
jouer la portée ; quel Prince ?

- porte d'apparence limitée ...
à rapporter, faut-il ramper ?
- faux pas, faux, en porte-à-faux
le mettre à la porte ... il faut.

- enfonceur de portes ouvertes,
ne trouvera que porte-close ...
à la maison !!! ah ... si j'ose.
censeur escorte experte

- despote, porte des portes ...
ou des spots, télé porte ?
- L'apprendre ... et le colporte,
cloporte, avec ou s'emporte

S'il se comporte de la sorte ;
- c'est un qui se croit un portant
il n'est pourtant qu'un importun
oh ... combien il m'insupporte

Mais que t'apporte, te rapporte ?
je m'emporte, tu me conforte...
- Sache que : " si bien se porte,
s'il ose ouvrir sa porte ..."

Toute coïncidence ou ressemblance avec un ou des personnages réels n'est ni fortuite ni involontaire.
JC

Très jolie poésie JC ! bonne idée ce post.
Voici une partie de mon écrit (un petit roman qui s'appelle "un peintre à Bordeaux") - j'ai mis 5 ans pour le faire car il m'a fallu faire beaucoup de recherches sur le XVIIIe siècle à Bordeaux.
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"J’admire les gabarres et aussi les barques qui permettent la traversée sur la Garonne pour aller sur la rive droite. On n’a pas encore construit un pont, il y a bien le pont du Guit qui permet le passage d’une rive à l’autre, mais il est très loin, près de Bègles, hélas à part quelques projets non réalisés, on n’a rien ici à cet endroit de la Garonne, dommage j’aurais aimé faire un tour pour faire une balade dans les quartiers d’en face, mais je m’abstiens, le passage par barque ou gabarre revient un peu cher, et en ce moment je ne peux pas me permettre de dépenser.
Tout le monde s’agite sur le quai, quelques porteurs d’eau se disputent comme d’habitude pour la clientèle autour de la fontaine d’Or, en réalité elle s'appelle la Font de l'Or, j’entends d’autres qui râlent car la redevance qu’ils donnent à la Police a encore augmenté ! ce sont des gars robustes et vaillants qui n’hésitent pas à porter trente fois de suite dans la journée des seaux remplis à ras bord jusqu’aux étages les plus hauts, ils ont un travail dur et fatiguant, mais motivés par le gain ils sont toujours joviaux souriants et de bonne humeur avec les clients.
Ces porteurs ont obligation tous les soirs d’avoir leurs tonneaux remplis d’eau, car si un incendie se déclare ils doivent prêter main-forte aux pompiers. Les puits privés sont réquisitionnés et la grosse cloche de Saint Eloi sonne pour avertir tout le monde. De nos jours ce n’est guère facile d’éteindre un feu, surtout avec toutes ces maisons en bois, alors on est tous solidaires.
Près de la fontaine, les servantes bavardant entre elles, reviennent avec des cruches ou des seaux remplis du précieux liquide. Tout ceci compose un joli tableau. Je tiens mon pain bien serré contre moi car les voleurs à la tire sont nombreux et les bruits courent qu’il y a pas mal de vols sur le port. Certains s’attaquent à des passants, d’autres essaient de voler les denrées qu’on décharge. De ce fait, certains matelots sont employés pour surveiller les déchargements afin que tout se passe bien et qu’il n’y ait pas de vols. Tout le monde ne mange pas à sa faim en ce moment … avec les intempéries le prix de la farine, et par conséquence le pain ne cesse d'augmenter. "
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image

Merci à toi JC !

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C'est vraiment très beau tes poésie JC, tu as un don !

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Tu as raison de raconter des histoires à tes deux filles, crois-moi elles s'en souviendront toujours, mes deux fils me le disent souvent à présent qu'ils sont adultes, ils adoraient les histoires qu'on leur racontait ou lisait avant de se coucher, pour les enfants ça fait partie des bons souvenirs.

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bravo JC !

Voici un texte que j'ai fait pour raconter l'histoire de Monsieur Daniel IFFLA dit "OSIRIS", qu'on pourrait comparer à notre Coluche. J'espère que cette petite histoire (vraie) vous intéressera.
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Le Bateau-soupe OSIRIS
Ancêtre des Restos du cœur, le bateau-soupe accueillait en 1912 plus de 2 000 personnes nécessiteuse.
*** "Monsieur OSIRIS" était un homme riche mais très économe - certains se moquaient de son "avarice" - quelques jours avant sa mort il déclarait : "on s'est moqué de mon avarice, ça m'est égal, il m'est agréable de penser que, de cette avarice, les malheureux profiteront, et que tout compte fait, c'est pour eux que j'ai travaillé" -
Dans son testament il disait que le bateau-asile devrait accueillir des indigents et des ouvriers âgés des deux sexes, sans distinction de cultes .
A sa mort il avait donc légué une somme de 2 millions à la ville de Bordeaux, consacrée à la construction de cet "asile de jour" - cet asile devait fonctionner sur un bateau amarré au milieu de la Garonne à Bordeaux, c'était la municipalité qui s'en occupait -
*** Les distributions gratuites de soupe avaient lieu à 10 h et à 16 h - chaque ration contenait environ 350 grammes de pain, 150 grammes de légumes et 250 grammes de bouillon . Les nourrices et femmes enceintes pouvaient bénéficier d'un repas complet et gratuit . Le bateau était ouvert de 9 h à midi et de 15 h à 18 h. Une plaque scellée sur un des murs du réfectoire perpétuait le souvenir de cette oeuvre de bienfaisance de M. Osiris.
*** En réalité celui qui se faisait appeler (on ne sait pourquoi) "Monsieur OSIRIS" s'appelait Daniel IFLLA, un bordelais d'origine modeste qui était monté à Paris pour devenir au cours du XIXe siècle, un des plus grands financiers de France.
Daniel IFFLA était né au n° 25 de la rue Bouhaut -à coté de la rue Sainte-Catherine - le 23 juillet 1825.
*** A sa mort sa fortune s'élèvait à 46 millions de francs. Grâce à sa générosité et ce don à la ville de Bordeaux, il a permis aux bordelais d'avoir eu aussi "leur restau du coeur".
*** Le Journal "La petite Gironde" écrivait de ce bâteau asile : "Il offre sur l'eau tranquille du fleuve une silhouette élégante - on dit un immeuble original, vaste, avec terrasse, posé miraculeusement sur la Garonne".
*** Le "bateau-soupe Osiris" a accueilli les nécessiteux jusqu'au début de la second guerre mondiale - les bordelais ont pu voir ce bâteau amarré pendant 30 ans au niveau du Quai Sainte-Croix.