Puisque c'est l'automne en métropole, et que le parc de St Cloud me manque, avec ses odeurs de bois humide,
voici le Chant d'automne de Charles Baudelaire :
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
...
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
...
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
http://www.youtube.com/watch?v=Egdz-oSdjsw
et celui Mendelssohn - Fantaisie "chant d'automne" (autumn song) op.162, au piano
http://www.youtube.com/watch?v=noDh5fhzths
J'espère que vous aimerez.