Re: AUJOURD'HUI j'ai .....
Publié : 18 avr. 2025 13:40
Je viens d'ouvrir les volets et le ciel est tout gris, pas une lumière, à croire qu'on est en pleine nuit. Il y a des jours comme ça où même la cafetière a l’air de traîner les pieds. J'ai pris mon petit déjeuner en silence, avec juste la radio en fond. Le journaliste parlait de politique, de coupures dans la santé, comme si ça allait encore nous remonter le moral. J’ai changé de station et j’ai mis un peu de musique classique, c’est fou comme ça change l’atmosphère dans une pièce.
Je suis sorti un instant sur la terrasse, juste pour respirer un peu l’air frais. Une odeur d’humidité, de feuilles mortes, un peu de bois brûlé quelque part… ça m’a rappelé des souvenirs de décembre d’il y a dix ou quinze ans, quand je bricolais ma caravane avec mon vieux copain René. On passait des après-midi entiers à changer des joints ou renforcer des placards. Il n’y avait pas de précipitation, pas de montre au poignet, juste deux tasses de café et la radio qui grésillait au fond du garage. Ces moments-là me manquent.
J’ai téléphoné à ma cousine ce matin, elle m’a raconté qu’elle allait bientôt devoir déménager, son proprio veut vendre la maison. Encore une. C’est devenu rare d’avoir un coin à soi aujourd’hui, surtout à la campagne. Les jeunes partent en ville et ceux qui restent voient tout augmenter : l’électricité, l’eau, même le gazole pour le vieux camping-car. Je lui ai promis de passer la voir avant Noël, je prendrai la route avec mon petit sac et deux bouteilles de vin.
Après le repas de midi, j’ai tenté de remettre un peu d’ordre dans le placard du couloir. Il y avait de tout : des câbles, de vieilles lampes, des piles, des gants orphelins. C’est fou ce qu’on accumule sans s’en rendre compte. J’ai retrouvé un petit carnet noir dans lequel j’avais noté toutes les étapes de mon premier voyage à Saint-Jean-de-Luz. Ça m’a mis un coup de nostalgie. Le vent sur la côte, les soirées dans le camping à écouter les vagues, les voisins qui partageaient leur pastis…
Puis j’ai regardé un vieux film avec Gabin. C’est un rituel du dimanche. Je connais les dialogues par cœur, mais ça me fait du bien. Ça m’ancre. Ensuite, j’ai préparé une soupe de légumes. Le simple geste d’éplucher les carottes, de faire revenir un oignon, ça a quelque chose de méditatif. Pendant ce temps, j’écoutais le vent taper contre les volets, comme une vieille chanson qu’on connaît bien.
Ce soir, je me suis installé avec un bouquin que je n’avais jamais ouvert, un cadeau de Noël de l’an dernier, resté dans sa pile. C’est agréable de se perdre dans une histoire sans devoir sortir de chez soi. Mais je dois dire que malgré ce calme apparent, j’ai hâte de reprendre la route, d’atteler ma caravane, d’aller revoir la mer ou les bois du Jura. Même si ce n’est que pour un week-end.
D’ailleurs, j’ai reçu un colis hier. C’était un petit plaisir que je m’étais offert : un t-shirt de Marseille !
. Il est parfait pour les apéros d’été sous l’auvent. Ça m’a donné envie de sortir la table pliante, de préparer des olives et de couper quelques tranches de saucisson, même si on est en plein mois de décembre.
Comme quoi, il suffit de peu pour rêver un peu à l’avance à la belle saison.
Je suis sorti un instant sur la terrasse, juste pour respirer un peu l’air frais. Une odeur d’humidité, de feuilles mortes, un peu de bois brûlé quelque part… ça m’a rappelé des souvenirs de décembre d’il y a dix ou quinze ans, quand je bricolais ma caravane avec mon vieux copain René. On passait des après-midi entiers à changer des joints ou renforcer des placards. Il n’y avait pas de précipitation, pas de montre au poignet, juste deux tasses de café et la radio qui grésillait au fond du garage. Ces moments-là me manquent.
J’ai téléphoné à ma cousine ce matin, elle m’a raconté qu’elle allait bientôt devoir déménager, son proprio veut vendre la maison. Encore une. C’est devenu rare d’avoir un coin à soi aujourd’hui, surtout à la campagne. Les jeunes partent en ville et ceux qui restent voient tout augmenter : l’électricité, l’eau, même le gazole pour le vieux camping-car. Je lui ai promis de passer la voir avant Noël, je prendrai la route avec mon petit sac et deux bouteilles de vin.
Après le repas de midi, j’ai tenté de remettre un peu d’ordre dans le placard du couloir. Il y avait de tout : des câbles, de vieilles lampes, des piles, des gants orphelins. C’est fou ce qu’on accumule sans s’en rendre compte. J’ai retrouvé un petit carnet noir dans lequel j’avais noté toutes les étapes de mon premier voyage à Saint-Jean-de-Luz. Ça m’a mis un coup de nostalgie. Le vent sur la côte, les soirées dans le camping à écouter les vagues, les voisins qui partageaient leur pastis…
Puis j’ai regardé un vieux film avec Gabin. C’est un rituel du dimanche. Je connais les dialogues par cœur, mais ça me fait du bien. Ça m’ancre. Ensuite, j’ai préparé une soupe de légumes. Le simple geste d’éplucher les carottes, de faire revenir un oignon, ça a quelque chose de méditatif. Pendant ce temps, j’écoutais le vent taper contre les volets, comme une vieille chanson qu’on connaît bien.
Ce soir, je me suis installé avec un bouquin que je n’avais jamais ouvert, un cadeau de Noël de l’an dernier, resté dans sa pile. C’est agréable de se perdre dans une histoire sans devoir sortir de chez soi. Mais je dois dire que malgré ce calme apparent, j’ai hâte de reprendre la route, d’atteler ma caravane, d’aller revoir la mer ou les bois du Jura. Même si ce n’est que pour un week-end.
D’ailleurs, j’ai reçu un colis hier. C’était un petit plaisir que je m’étais offert : un t-shirt de Marseille !
. Il est parfait pour les apéros d’été sous l’auvent. Ça m’a donné envie de sortir la table pliante, de préparer des olives et de couper quelques tranches de saucisson, même si on est en plein mois de décembre.
Comme quoi, il suffit de peu pour rêver un peu à l’avance à la belle saison.