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par tailwind » 16 avr. 2009 21:21
Bonsoir,
Je vais peut-être faire un peu iconoclaste, mais j'ai vu en camping depuis longtemps des choses intéressantes, au point de vue couchage et je me suis inspiré de l'une d'entre elles depuis très longtemps.
J'ai navigué aussi des années sur un Corsaire, dans lequel nous dormions à cinq. Donc, le bateau m'a fait comprendre que les caravaniers n'ont pas la même vision du sommeil, les mêmes impératifs, trop de choix finalement, trop d'exigence aussi.
Il y a les montagnards aussi qui savent dormir confortablement dans peu de place et peu de hauteur.
Nous avons toujours eu une caravane avec un lit large en travers, sur grand coffre, un coin salon que nous ne transformions pas en lit pour pouvoir vivre à bord, quel que soit le membre du groupe qui voulait dormir.
Nous n'avons jamais fait de caravane d'hiver, c'est une composante importante pour la suite. Donc Eriba Touring d'abord, et même structure d'occupation dans notre Eriba Nova maintenant, avec un coin toilette en plus.
Le grand lit, quand nos deux filles étaient petites, était le lit des filles, mon épouse comprise.
Je l'avais rehaussé de 20 cm jusqu'au niveau de la base des fenêtres ( mais ça aurait pu ne pas être rehaussé) pour créer un boyau en travers sous le sommier, boyau qui empiétait dans le coffre sous le lit, pas très occupé quand nous étions au camping, et qui s'ouvrait sur le couloir, boyau que j'atteignais par une porte donnant dans ce couloir. Donc, quand je dormais dans mon sac de couchage, j'avais quasiment l'entier du corps dans le coffre, en travers du lit, sur un matelas confortable de 60 qui était logé dans le coffre quand je ne dormais pas. Seul inconvénient, quand une des trois personnes descendait du lit la nuit (en moyenne une fois par nuit chacune), ma tête servait de marche pied les mauvais jours, mais pas trop souvent. Après quelques sorties et quelques nuits, j'avais compris que le portillon ouvrant sur ce coin à dormir pouvait s'articuler vers le haut, se poser sur deux pieds, et me fournir un toit sur lequel mes femmes pouvaient se glisser en sortant du lit. C'était donc la seule chose amovible de notre espace de vie. Je fonctionnais comme surnuméraire, comme pièce mobile, pour le confort des trois autres.
Il est clair que par beau temps, je rejoignais une mini tente devant la porte, sur un matelas pneumatique, mais pas systématiquement, la première solution étant confortable. Plus tard, quand les filles ont grandi, la mini tente a fait place à un espace couchage dans l'auvent, avec chaque deux ou trois jours des rocades pour que chacun profite au mieux de l'espace. Enfin, quand les filles ont eu quinze ans, nous occupions systématiquement mon épouse et moi la chambre à coucher, sauf quand nous restions éveillés dans l'auvent et que les filles voulaient dormir. Mobilité totale donc.
Voilà, la flexibilité totale, et possibilité totale et confortable pour les étapes où l'auvent n'est pas installé, mais chose importante pour nous, sans jamais utiliser le coin repas transformé en lit pour avoir de l'ordre à toute heure, la possibilité pour l'un ou l'autre de rester à table et y travailler, y jouer.
La partie nuit était séparée de la partie repas par une armoire d'un côté et par le coin cuisine de l'autre.
Quant j'occupais mon lit avec la porte en position horizontale sur ses deux pieds, l'accès à l'armoire casseroles était impossible, l'accès à la penderie restait possible, nous ne faisions pas fonctionner le fourneau à gaz, et s'il le fallait, un petit radiateur électrique tempérait l'espace, posé sous la table du coin repas, pour les fins de nuit et les petits matins frisquets.