de.rene a écrit : ↑07 janv. 2022 20:56
Dans le massif du Jura?
Grottes de la Loue?

Bravo, mais elle se nomme "Sources de la Loue" et non grotte, mais ce n'est pas grave. Parole d'un ancient spéléo, mais elle ne se visite pas.
En fait, ce n'est pas une "vraie source" mais plutôt une résurgence d'une perte du Douds et elle se trouve dans ce département à 25520 Ouhans.
Sources de la Loue
La Loue naît dans le département du Doubs, sur la commune d'Ouhans dans une profonde reculée portant son nom
La Loue est, pour partie, une résurgence karstique des pertes du Doubs localisées notamment en aval de Pontarlier. Elle est également alimentée par les pertes du Drugeon, les gouffres et entonnoirs du Val d'Usiers (Sombacour, Bians et Goux) et du plateau de Levier ainsi que par les eaux d'infiltration du bassin d'Arc-sous-Cicon.
La découverte de pertes karstiques, au niveau de Pontarlier, a eu lieu en août 1901 lorsque les usines Pernod implantées dans cette ville, brûlèrent après avoir été frappées par la foudre le 11 août. Ces usines fabriquant de l'absinthe hautement inflammable, les pompiers déversèrent dans un puits perdu situé à 150 m du lit de la rivière, 650 000 litres du spiritueux. Le surlendemain, on constata des odeurs d’absinthe et une coloration jaune doré aux reflets verts dans la Loue, comme le rapporta André Berthelot, fils du chimiste Marcellin Berthelot. Puis, le 31 août 1910, les spéléologues Édouard-Alfred Martel et Eugène Fournier et le docteur Maréchal de Besançon, ayant remarqué une faille sur le cours du Doubs à Maison-du-Bois, en aval de Pontarlier, y versèrent 100 kg d'un puissant colorant vert (fluorescéine). 64 heures plus tard, la Loue était colorée de ce même vert.
La résurgence est située au pied d'une falaise de 104 m en forme d'hémicycle. L'eau surgit d'un porche de 60 m de haut pour 32 m de large ; 100 m en aval, trois sources représentant 30 à 50 % du débit total la rejoignent. Le débit des sources de la Loue varie de 1 à 100 m3/s avec une moyenne de 6 m3/s ; elles n'ont été taries qu'en 1896.
A toi la main